L’ancien Président du Burkina Faso, chassé par un soulèvement populaire alors qu’il voulait rester au pouvoir à travers une tentative de modification de l’article 37 de la Constitution, serait-il dans le collimateur de la justice ? Tout porte à le croire dans la mesure où le rapport d’autopsie du corps présumé de l’ancien Président du Burkina Faso, Thomas Sankara, ainsi que le rapport balistique présentés aux familles ont conduit à l’inculpation de plusieurs soldats de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), corps d’élite de l’armée burkinabè dont faisait partie Blaise Compaoré au moment du putsch de 1987.
Selon l’un des avocats de la famille Sankara, Me Benewendé Stanilas Sankara, le rapport sur le test d’ADN n’est pas encore disponible, ajoutant que plusieurs soldats de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), à l’origine du coup d’Etat manqué du 16 septembre 2015, ont été inculpés pour leur implication présumée dans l’assassinat du Président du Burkina Faso, en 1987 (…)
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